Ingénieurs pour demain

Ich bin ein Berliner gewesen* !

Pour compléter sa formation dans l’agroalimentaire, Pierre-Antoine est parti étudier un semestre à la Humboldt Universität de Berlin. Il nous a accordé une interview vidéo dans laquelle il raconte son expérience.

*J’ai été un Berlinois

LaSalliens au bout du monde

Ouverture à l’international obligatoire pour nos élèves-ingénieurs ! 190 élèves des spécialités Agriculture et Alimentation & Santé sont éparpillés aux quatre coins de la planète dans le cadre de leur stage de 2^ème année. Mais où sont-ils ?

Dans un pays anglophone pour la plupart d’entre eux. En effet, seuls les élèves ayant déjà un très bon niveau d’anglais peuvent réduire leur période anglophone pour enrichir leur expérience internationale dans une autre langue. La carte ci-après montre les destinations choisies par nos élèves.

Peu d’entre eux choisissent de rester en Europe. La raison ? Le soutien financier de la Région Picardie, qui mène une politique incitative au départ.

A noter la belle délégation lasallienne présente actuellement en Nouvelle-Zélande. Certains élèves en ont même profité pour assister à des rencontres de la Coupe du monde de rugby !

Le retour à Beauvais est prévu le mercredi 4 janvier 2012.

 

Merci à Camille Lannoy pour la photo de groupe.

A la conquête de l’Ouest…

La semaine dernière, 71 élèves-ingénieurs de 1^ère année, 8 de 3^ème année (admis parallèles) ainsi qu’un étudiant péruvien de 4^ème année venu se spécialiser en géologie pétrolière, ont quitté le campus pour leur première « vraie » école de terrain. Cap à l’Ouest, du côté de la Bretagne et de la Normandie !

Les élèves, nombreux, ont été divisés en deux groupes.

Les « Bretons » se sont familiarisés avec les concepts d’actualisme dans la baie du Mont St Michel, la description de roches sédimentaires, magmatiques et métamorphiques, le levé de colonne de roche sédimentaire (log), le levé d’une carte géologique entre Erquy, le Cap Fréhel et la côte de granite rose à Ploumanac’h. La semaine s’est terminée autour du barrage de la Rance (usine marémotrice), afin d’expliquer l’intervention des géologues sur une telle installation.

Les « Normands », eux, ont reconstitué 650 millions d’années d’histoire géologique, depuis le socle armoricain de la Suisse normande et du Cotentin, en passant par les falaises carbonatées du Calvados jusqu’au littoral actuel (écologie des estrans et plages, stabilité des côtes) et les problèmes de confortement des carrières souterraines de Caen (visite organisée par SEMOFI).

Deux destinations, un objectif commun

Si les élèves n’étudient pas les mêmes paysages, ils en retiennent les mêmes choses. Par ces écoles « grandeur nature », ils :

• appréhendent pour la première fois sur le terrain les grands concepts de base de la géologie, en illustration directe des cours de géologie générale, cartographie, pétrographie et paléontologie ;
• apprennent à observer de façon naturaliste les affleurements et les phénomènes, interpréter et restituer l’information ;
• apprennent les techniques de dessin et de mesures des objets.

Pour l’anecdote, l’an dernier, la visite des anciennes carrières de Caen par nos élèves-ingénieurs avait fait l’objet d’un reportage sur la chaîne locale TV Normandie.

Baobabs, plantes carnivores et autres végétaux originaux ont ravi les visiteurs de Gardenia

Les 8 et 9 octobre derniers, ils étaient près de 850 visiteurs à arpenter les allées de Gardenia. Organisée chaque année par une quinzaine d’élèves passionnés, la manifestation spécialisée dans les plantes rares a attiré de nombreux professionnels et amateurs.

Théo-Paul, vice-président de Gardenia, prendra les rênes de l’association à la fin du mois. Il tire le bilan de la manifestation et nous présente les projets à venir. Témoignage.

«  Gardenia, les Journées florales en Picardie », c’est la réunion de producteurs, de passionnés et d’amateurs autour des plantes rares, originales et tropicales. Cette année, nous avons accueilli près de 850 visiteurs, parmi lesquels de nombreux collectionneurs.

Côté plantes, les différents exposants proposaient orchidées, carnivores, succulentes, plantes à caudex, bonsaïs, tillandsias, baobabs et aromatiques. Nous avons eu aussi quelques cactées mais nous avons un peu souffert de la concurrence d’autres expos-ventes.

Côté animation, l’INECOBA (Institut pour l’étude et la conservation du baobab) a présenté une conférence sur la mission Darabao qu’il mène au Sénégal, un travail qui consiste à dater les baobabs remarquables. Nous avons aussi organisé 3 tombolas par jour, avec des lots offerts par les exposants.

La majorité des visiteurs et des exposants ont été satisfaits, même si les fidèles auraient préféré davantage de stands. Tous apprécient le cadre et nous encouragent à faire encore mieux l’année prochaine ! Nous avons déjà perçu plusieurs axes d’amélioration, par exemple en développant les conférences et les animations, en décorant plus largement les lieux ou encore d’augmenter la portée de notre communication. Notre objectif est d’accueillir une trentaine d’exposants l’an prochain (15 étaient présents cette année pour 17 inscrits).

En dehors de cette manifestation, nous avons d’autres projets pour l’année à venir. La première étape est la création d’un arboretum sur le campus. L’objectif est de proposer un parcours pédagogique autour du monde à travers les arbres. Nous nous sommes déjà procuré quatre essences, qui seront plantées, si tout se passe bien, avant la fin novembre.

Aux jardins circulaires du château de Tartigny, le projet tombé en sommeil après deux années de travail, nous reprenons actuellement contact avec les propriétaires pour continuer notre travail sur ce jardin remarquable de 400-500ans.

Nous réfléchissons actuellement avec les Services Généraux de l’école pour le choix des espèces d’arbres que l’école souhaite implanter devant le foyer des élèves.

Pour finir, je voudrais dire un grand merci à la vingtaine d’élèves bénévoles qui nous ont aidés tout au long du week-end ! »

Merci à Nicolas Vitoux pour les photos.

A la découverte des Philippines - partie 1

Nous sommes Julie Elma et Constance Cheere, deux étudiantes en alimentation et santé promotion 009 (4^ème année), actuellement aux Philippines pour deux mois.

Nous sommes rattachées à l’université De La Salle Health Science Institute, dédiée aux études de santé, située à Dasmariñas dans la région de Cavité, une province au sud de Manille. Cela fait déjà trois semaines et demi que nous sommes ici et que dire de la gentillesse des Philippins…ils sont accueillants et généreux. En un mot, extraordinaires !

Nous nous familiarisons avec l’organisation et participons à plusieurs projets communautaires menés par le réseau La Salle : donation de matériels et activités sur la nutrition dans des écoles publiques, plantation d’arbres...

Nous avons eu l’opportunité de visiter 6 autres écoles lasalliennes. Celles-ci mettent à disposition des étudiants d’importantes infrastructures : librairie, bibliothèque, piscine olympique, terrain d’athlétisme, gymnase, théâtre, chapelle, etc. Les étudiants n’ont que l’embarras du choix et ne manquent de rien pour pouvoir s’épanouir !

Les écoles lasalliennes sont toutes gérées par des frères. Ceux-ci sont très respectés et reconnus, et ont une vie accomplie ! La religion catholique est omniprésente : prière avant le repas dans les écoles, prière avant les réunions, avant chaque événement…

Le réseau La Salle est très important. Le mot «La Salle» sonne comme un mot magique. Au sein des écoles, il existe souvent des programmes inclus dans la scolarité proposant des immersions au sein des communautés pauvres. Etre « lasallien » est une fierté car La Salle mène beaucoup de projets envers les plus démunis et représente avant tout des valeurs fortes telles que le partage, l’aide aux personnes dans le besoin.

La culture aux Philippine est très différente de la nôtre, surtout en ce qui concerne la nourriture. Le riz est présent à presque tous les repas (y compris au petit déjeuner !), il y a 6 à 7 repas par jour ; toute réunion ou tout événement est une occasion de manger ! Nous avons goûté à plusieurs spécialités locales que nous avons pour la plupart appréciées à l’exemple du halo-halo (dessert local) ou du sisig (réalisé avec du porc et de la peau de porc).

La pauvreté est omniprésente, visible et s’accentue à mesure que l’on s’éloigne du centre-ville. Nous nous apercevons qu’il existe un grand fossé entre les « riches » et les « pauvres ». Notre première impression sur la vie d’ici : un mode de vie à l’américaine dans un pays du tiers monde. Grande société de consommation, les Philippines possèdent de nombreux centres commerciaux : à l’exemple du « Mall of Asia », l’un des plus grands d’Asie. Et que dire du téléphone portable…tous les Philippins, même les plus démunis, en possèdent un.

A bientôt pour d’autres nouvelles de notre séjour aux Philippines !

Julie et Constance

72h avec les recteurs et doyens d’universités en agriculture du monde entier

Du 27 au 30 juin dernier, le campus de LaSalle Beauvais était en effervescence. Et pour cause : 250 participants, recteurs, doyens d’universités en agriculture du monde entier se sont réunis dans le cadre du 7^ème Congrès mondial du GCHERA. Retour en photos.

Pour le bilan de la conférence, lisez notre article "7^ème congrès du GCHERA : l’enseignement supérieur agricole mondial se structure en confédération pour faire face aux défis alimentaires et environnementaux"

Les élèves européens en Mines et Carrières se réunissent à Beauvais

Sous l’impulsion du très actif Student Chapter LaSalle France, qui regroupe des élèves-ingénieurs en géologie, le campus accueillera la 3^ème Conférence européenne des Student Chapters* de la SEG (Society of Economic Geologists).

Au programme : une journée de conférences sur la géologie et la métallogénie des granites suivies de visites de sites dans la région des Monts d’Ambazac, en Limousin. La visite d’une carrière est également prévue, sous réserve de confirmation. La conférence se déroulera du 22 au 26 août prochains.

« Organiser une telle manifestation est pour nous une occasion unique de rapprocher les différents Student Chapters d’Europe et de permettre à nos membres de développer des contacts internationaux avec leurs futurs collègues de travail européens. C’est également une opportunité de faire parler de notre Student Chapter et de montrer le dynamisme de l’école et de la sa filière géologie en matière d’échanges internationaux. » affirme Corentin FAIVRE, secrétaire du Student Chapter « Mines et Carrières » et responsable de l’organisation de la Conférence.

Les élèves espèrent recevoir une trentaine de personnes de toute l’Europe. A l’heure actuelle, des élèves issus des Student Chapters des Universités de Genève, Zürich et Kiev ont annoncé leur venue.

* Un Student Chapter est une association d’étudiants passionnés par un domaine d’activité et dont l’objectif principal est d’aller à la rencontre du milieu professionnel. En Europe, il existe 12 Student Chapters dans le domaine des mines et carrière, parmi lesquels le Student Chapter LaSalle France, seule association française.

Approche culinaire de l’intolérance au gluten pour 20 élèves

Deux intervenantes de l’AFDIAG* ont proposé une formation pratique sur l’approche culinaire de la maladie cœliaque aux 20 élèves de 4^ème année du parcours « Prévention, Alimentation et Bénéfices santé ».

Les cœliaques rencontrent des difficultés quotidiennes pour vivre sans gluten. Catherine REMILLIEUX-RAST et Brigitte JOLIVET sont venues présenter aux élèves-ingénieurs la réalité de ce quotidien et les difficultés que cela impose : règles d’étiquetage, choix des produits alimentaires courants (présence du gluten sous forme directe comme les farines mais aussi par contamination) et cuisine.

Les étudiants ont ensuite rejoint la cuisine pour comprendre au plus près les contraintes de cette catégorie de la population, notamment pour la fabrication de pains, de galettes et de tartes.
Malgré les difficultés, les résultats des expérimentations culinaires sans gluten de nos élèves se sont révélés très satisfaisants. L’AFDIAG et Philippe POUILLART, enseignant-chercheur en immuno-nutrition et responsable de la plateforme de pratique culinaire, ont convenu d’inscrire cet atelier de façon pérenne dans les unités d’enseignement que celui-ci pilote : « Diététique et Pratique culinaire », « Éducation à la santé par l’approche culinaire », « Alimentation et prise en charge thérapeutique ».

Philippe POUILLART nous en dit plus sur les contraintes de la cuisine sans gluten :

« Le travail des pâtes sans gluten pâtit de l’absence des protéines élastiques du blé. Pour autant, les farines de remplacement, que l’on trouve dans les « mix spéciaux prêts à l’emploi pour intolérants au gluten », telles que le lin, le sarrasin, le manioc, l'épeautre..., mais aussi d’autres produits comme les quinoas français et péruvien, le maïs, le millet, la polenta, le tapioca ou encore la perle du Japon, fournissent des macro- et micronutriments essentiels pour la santé (oméga 3, antioxydants, …). Le résultat est finalement étonnamment goûteux, …avec un peu d’entraînement… ! ». 

*L’AFDIAG est l’Association Française Des Intolérants Au Gluten. La maladie cœliaque ou intolérance au gluten (protéine de réserve contenue dans certaines céréale :s blé, froment, épeautre, seigle, orge, avoine) est de nos jours, une des maladies digestives les plus fréquentes. Le seul traitement connu reste l’éviction totale du gluten de l’alimentation, régime à vie très astreignant. Cette maladie provoque une destruction des villosités de l’intestin grêle. Il s’ensuit une malabsorption des nutriments, en particulier du fer, du calcium et de l’acide folique.

7ème congrès du GCHERA : l’enseignement supérieur agricole mondial se structure en confédération pour faire face aux défis alimentaires et environnementaux

250 participants, 120 institutions et  60 pays représentés, 2 jours de conférences sur le rôle des universités en agriculture comme promoteurs d’un développement durable local, mais aussi et surtout une structuration en confédération des 15 associations d’universités en agriculture : tel est le bilan du 7^ème congrès du GCHERA, consortium mondial des universités en agriculture et sciences du vivant, qui s’est déroulé du 27 au 30 juin sur le campus de LaSalle Beauvais, sous le haut patronage de la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations).

Inauguré le 27 juin et largement appuyé par la FAO, le 7^ème congrès du GCHERA, consortium mondial des universités en agriculture et sciences du vivant, s’est achevé le jeudi 30 juin sur le campus de LaSalle Beauvais. Après deux journées de conférences et d’échanges sur le thème « Universités en agriculture : entrepreneurs pour un développement durable en zone rurale »,  les 250 participants, représentant 120 institutions et 60 pays différents, sont repartis, riches de nouveaux contacts et projets pour leurs universités respectives.

Au-delà de la question de fond traitée lors des conférences, l’assemblée générale du GCHERA qui  a clôturé le congrès ce 30 juin a été l’occasion d’entériner le projet de création d’une confédération mondiale  des universités en agriculture.

Jolie performance pour nos rolleristes

24h à rollers ! Tel était le programme pour deux équipes d’élèves et une équipe d’anciens élèves de LaSalle Beauvais en ce dernier week-end du mois de juin. Les 3 équipes se sont retrouvées parmi la foule de 15 000 patineurs prêts à en découdre sur la célèbre piste Bugatti du Mans, la même que celle utilisée par les bolides 15 jours plus tôt.

Et elle leur a plutôt bien réussi cette piste Bugatti ! L’équipe LaSalle’Hissante a bouclé 590,1 km et termine à une superbe 2^ème place dans la catégorie « Etudiants », à moins d’un tour des premiers !

LaSalle’Défaite a quant à elle terminé 8^ème de cette même catégorie, avec 372,5 km parcourus en 24h.