Ingénieurs pour demain

Les dinosaures ont conquis l’agora

Le mardi 17 novembre dernier, Philippe Taquet, paléontologue de renom et membre de l’Académie des Sciences, a partagé sa passion des dinosaures devant plus de 350 spectateurs, élèves-ingénieurs ou beauvaisiens.

Une passion universelle selon les dires de l’académicien : les dinosaures fascinent l’humanité. « Les premières découvertes de dinosaures en Amérique du Nord ont provoqué une véritable « ruée vers l’os » ».

Aujourd’hui encore, les dinosaures suscitent un grand intérêt dans le monde entier.  Intérêt d’ordre autant métaphysique que scientifique selon Philippe Taquet : « L’histoire des dinosaures et surtout leur extinction pointent du doigt la fragilité des espèces et de leur vie sur Terre. A travers leur disparition, c’est la question de l’avenir de l’Homme que l’on soulève. »

L’espace de 2 heures, l’agora s’est donc transposée à l’ère mésozoïque (-250 à -65 millions d’années) et s’est initiée à l’histoire des dinosaures, du trias au crétacé, au travers des grandes découvertes de Philippe Taquet.

Polska ! Immersion totale en Pologne

Par Baptiste Deleplace, élève-ingénieur en 5^ème année

Méconnue, la Pologne est un pays fier, tourné vers le futur et au potentiel encore énorme.

Cette année le pays fête les 20 ans de son indépendance : en 1989, le syndicat Solidarność (Solidarité), dirigé par Lech Wałęsa, allait faire tomber ce qui restait du régime communiste, mettant fin à 40 ans d'emprise soviétique.

Du point de vu agricole, ce pays est une plaine géante de 150 000 Km² aux terres encore fertiles, avec un climat idéal pour les céréales. C'est aussi 40 millions de consommateurs qui soutiennent une croissance économique à 5%, le tout au centre géographique de l'Europe.

Avec Vincent, nous avons effectué notre second semestre de 4^ème année à la SGGW de Varsovie . Ne vous fiez pas à leur site internet démodé, à l'image du pays, l'université est pleines de surprises.

Sainte Barbe : bonne fête aux géologues !

Les élèves-ingénieurs et techniciens supérieurs professionnels en Géologie de LaSalle Beauvais souhaitent une bonne fête aux géologues !

Tradition oblige, les élèves de cette spécialité ont revêtu leur plus beau costume pour l'occasion !

 

La fête continue demain sur le campus !

La mer, l'autre terrain de jeu des géologues !

Et oui ! La géologie n'est pas seulement une affaire terrestre. Onze élèves-ingénieurs en 5^ème année de Géologie, spécialisés en Géologie pétrolière, se sont rendus à Villefranche-sur-Mer, à côté de Nice, pour un stage pas comme les autres.

Pour cette deuxième édition du stage embarqué, les onze élèves ont été accueillis pendant une semaine à l’Observatoire océanologique de Villefranche sur Mer. Les journées ont alterné cours et TP encadrés par l’équipe de Géosciences Azur (le laboratoire de Paris 6), et prises de mesures à bord du Téthys II , navire océanographique de l’INSU-CNRS (CIRMED). Une expérience permise grâce au soutien financier de CGG Veritas.

Julien BAILLEUL, enseignant-chercheur en Géologie du sédimentaire, et 2 collègues de l’Observatoire les ont aussi guidés dans les grès d’Annot.

Arthur, élève-ingénieur en 5^ème année, témoigne de cette expérience : « C’était vraiment très instructif de comprendre comment on acquiert les données que l’on nous demande de traiter. On a pu mesurer les difficultés de prise en compte des paramètres qui peuvent modifier l’interprétation. J’ai particulièrement apprécié le TP de traitement sismique des données (le nettoyage des bruits). En plus, il faisait beau, la mer était calme ; rien n’a perturbé l’expérience du bateau ! ».

Aurélia, élève-ingénieur également, explique les prolongements de ce stage : « Les données acquises durant ce stage servent de base à un jeu de rôle. Chacun des deux groupes s’identifie comme société productrice de pétrole qui recherche des endroits pour implanter des puits d’exploration. Nous devons utiliser toutes nos mesures faites durant le stage pour déterminer ces endroits dans la zone d’acquisition que nous avons prospectée. Nos conclusions seront présentées, au mois de décembre, dans un dossier et lors d’une soutenance devant Julien BAILLEUL transformé pour l’occasion en chef de projet. Ce stage et cet exercice resserrent encore davantage les liens entre les élèves du Domaine d'Approfondissement Géologie pétrolière ! »

Ils sont partis à l'autre bout du monde

Ils sont tous les 3 élèves-ingénieurs en 4^ème année de la spécialité Agriculture et ont choisi de faire un break d'un an dans les études l'an passé. Ils sont partis à l'autre bout du monde. Retour sur leur expérience, la "rupture" :

Paul a choisi l'Amérique Latine :

« C’est une vraie chance que l’Institut offre cette opportunité de césure. Depuis ma première année, j’envisageais mon départ et je reviens de 9 mois en Amérique du Sud. J’ai commencé par travailler dans une coopérative agricole d’un petit village de la province de Veracruz au Mexique. J’ai participé à la mise en place d’un lombricompostage, pour obtenir un engrais naturel réalisé à l’aide de vers de terre et que l’on a utilisé ensuite dans les plantations de caféiers et d’avocatiers. Je suis ensuite allé au Pérou dans le cadre d’une association franco-péruvienne pour le développement agricole, « Munay Wasi ». Nous avons construit un potager et participé au processus manuel d’extraction foliaire de la luzerne pour la fabrication d’un complément alimentaire minéral pour les enfants. J'ai ensuite voyagé dans plusieurs pays d'Amérique du Sud. Celui qui m’a le plus séduit c’est l’Argentine. Un jour, j’y retournerai ! »

Laura est partie en Afrique :

« Je suis partie 4 mois au Ghana, logée dans une famille d’accueil de mai à août 2009, pour rejoindre un petit groupe de 5 volontaires anglais et américains et aider à construire une école. Le pays étant anglophone, j’en ai profité pour améliorer mon niveau d’anglais. J’avais très envie de découvrir l’Afrique mais je n’ai pas été tellement dépaysée, car le Ghana possède beaucoup d’eau et la capitale ressemble à une capitale européenne. Je repartirais volontiers dans un autre pays africain. La rupture est une belle expérience pour apprendre davantage à se débrouiller seul.»

Pierre-Etienne est parti en Amérique du Sud :

« Dès mon arrivée en première année, je savais que je voulais partir en césure, par curiosité pour échanger et découvrir d’autres cultures. Ma césure à l’étranger a duré 9 mois pendant lesquels je me suis attaché à deux missions principales. J’ai apporté d’abord mon aide dans un orphelinat en Argentine pendant 2 mois. Je ne connaissais pas l’espagnol et je l’ai appris sur place grâce aux échanges avec les enfants. J’ai voyagé ensuite pendant 3 mois, temps de découverte humaine et de beaux paysages, au Chili, en Bolivie, au Pérou, jusqu’en Équateur. Là, j’ai concrétisé un projet amorcé en France : j’ai contribué à la création d’une micro-entreprise de séchoir solaire dans la région de Riobamba. La réalisation de cet outil permet de sécher des fruits (ananas et bananes) qui sont revendus sur le marché équatorien. Pendant un mois, j’ai participé aux premières productions tout en vivant aux côtés d’une famille équatorienne, des gens avec peu de moyens mais au grand coeur ! Aujourd’hui, l’entreprise tourne ; elle est gérée par la FUNDIA, la fondation responsable du projet qui réinvestit les bénéfices des ventes dans des projets de développement local. Un voyage inoubliable, plein de souvenirs en tête, plein de sourires… Ces expériences à l’étranger sont très enrichissantes et je les recommande ! Mes prochaines destinations ? l’Asie et l’Inde… »

Soutien européen pour un projet lié à la restauration collective

 

Le projet « HOT POT », mené conjointement par l’Université de Brighton (UK) et LaSalle Beauvais, vient de recevoir le soutien du programme européen INTERREG IVa*.

Son objectif : permettre à la restauration collective des régions côtières des deux pays de disposer de plats dont les recettes et les processus de remise à température permettent une offre nutritionnelle de qualité à moindre coût.

Le projet « HOT POT » se décline en deux axes majeurs :

•  Le développement d’un programme de formations transfrontalier de type Master, dispensé en langue anglaise. Il permettra de fournir au secteur de la restauration collective des jeunes professionnels hautement qualifiés.

•  La mise en place de travaux de recherche autour du développement de technologies innovantes de production de plats bon marché à meilleur valeur nutritionnelle. Dans ce volet, l’Institut se penchera plus particulièrement sur les techniques de cuisson par micro-ondes et la pasteurisation.

Le projet, porté par François GUILLON, Enseignant-Chercheur de la Chaire Marketing alimentaire et éthique à l’Institut, a reçu environ 1,489 million d’euros du FEDER, ainsi qu’une aide de 44000 euros du Conseil régional de Picardie

^{_{*INTERREG IVa est un programme de coopération transfrontalière entre la France (régions bordant la Manche) et l’Angleterre. Il vise à favoriser l’émergence d’un sentiment d’appartenance à un espace transfrontalier et d’une identité spécifique. Il est financé par le FEDER (Fonds Européen de Développement Régional)}}

> site Internet du programme INTERREG

Beau succès pour Gardenia

 

Les organisateurs de Gardenia, l’exposition florale en Picardie, ont le sourire : 1500 visiteurs ont arpenté les stands garnis de caudex, de cactées, et autres orchidées ces samedi 10 et dimanche 11 octobre. Un chiffre en hausse de 20% par rapport à l’an dernier, pour sa 2^ème édition seulement sur le campus de l’Institut.

Une réussite que l’on doit à la qualité des exposants (ils étaient une trentaine, venant pour certains du Benelux, d’Allemagne ou de Pologne), mais aussi à l’enthousiasme de l’équipe de Gardenia.

Cyrielle, élève-ingénieur en 5^ème année de la formation Géologie et présidente de Gardenia, est satisfaite :

« Les animations proposées (6 tombolas, 1 grande loterie, et plusieurs ateliers pour les enfants) ont plu aux visiteurs. Les affaires ont mieux marché pour les exposants par rapport à l’an dernier, ce qui n’était pas toujours le cas des autres manifestations auxquelles ils ont participé cette année. Nous avons encore des améliorations à apporter pour la prochaine édition mais globalement, les retours ont été positifs.

Du côté de l’organisation, tout s’est bien déroulé, sans stress. On était mieux rôdé que l’année dernière, si bien que nous avons pu prendre le temps de discuter avec les visiteurs et les exposants.

On travaille sur l’édition 2009 de Gardenia depuis un an, et le rythme s’est accéléré depuis la rentrée. Heureusement, de nombreux élèves nous ont aidés : plus de 80 ont été mobilisés sur tout le week-end ! Un grand merci à eux.

Gardenia 2009 restera une bonne expérience pour tous, chacun a bien fait son travail et cela s’est ressenti. »

Rendez-vous l’année prochaine, pour la 3^ème édition !

Des logements flambant neufs pour les familles démunies de Lima grâce à l’aide de Géoraid

Neuf membres de l’association Géoraid* ont contribué à la construction de logements provisoires pour des familles démunies de Lima, la capitale du Pérou. Ce projet, mené par l’association « Un techo para mi país »**, avait pour objectif de fournir 69 maisons préfabriquées en bois, de 18 m² chacune, au bénéfice des populations de 3 bidonvilles de Lima. Chaque maison était construite en deux jours par un groupe de 5-6 volontaires. Outre nos 9 élèves, près de 200 étudiants des universités péruviennes ou de pays voisins ont participé à l’opération.

Le groupe d’élèves est resté sur place du 1er au 9 août dernier.

Récit d’une journée-type avec Farah, présidente du Géoraid 2009 :

« Chaque jour, on se levait sur les coups de 6h30 – 7h, le temps de prendre le petit déjeuner, faire un petit brin de toilette et d’écouter le briefing du jour. Vers 8h - 8h30,  on partait tous ensemble à pieds vers nos districts respectifs puis on se répartissait les différents terrains.

Après avoir reçu les consignes de notre chef d’équipe, on pouvait entamer la construction.

Plusieurs étapes sont nécessaires :

D’abord, on s’assure que le sol soit bien plat. Ensuite, on pose des poutres sur lesquelles on cloue le plancher. On monte les murs, constitués de 6 éléments préfabriqués (très lourds !), puis la charpente, le toit et les fenêtres.  Au bout de deux jours, la famille peut s’installer dans son nouveau logement ! Souvent, on organisait une petite cérémonie pour la remise des clés : une petite ficelle, quelques ballons… et beaucoup de larmes !

 

Métiers de la "croissance verte" : l'agriculture en première ligne

Valérie Létard, Secrétaire d’Etat en charge du Développement durable, a lancé ce mardi 13 octobre le premier comité de pilotage du plan de mobilisation des territoires, des filières et des métiers de la croissance verte. Déclinaison opérationnelle du Grenelle de l’Environnement, ce plan a pour objectif d’élaborer un nouveau modèle de croissance, basé sur le développement durable et fortement pourvoyeur d’emplois non délocalisables.

Le Comité de pilotage sera accompagné dans ses travaux par dix comités de filières dont quatre intéressent le secteur de l’agriculture : Energies renouvelables, Eau-assainissement-déchets, Agriculture et Forêts, Biocarburants et chimie verte.

Des branches d’activité dont le développement durable est susceptible de permettre de nouveaux débouchés, selon les termes du dossier de presse du ministère.

Le Conseil d’Orientation pour l’Emploi a également été mobilisé sur la question. Il devra formuler des propositions notamment sur une stratégie destinée à faire de la croissance verte une croissance riche en emplois, la création d’un dispositif de veille et d’anticipations économiques que pourraient conduire les acteurs économiques du fait de la croissance verte, et la création de dispositifs innovants d’accompagnement des personnes dans l’évolution de leur métier.

Les résultats de ces travaux devraient être communiqués fin janvier 2010, au cours de la Conférence nationale sur les métiers de la croissance verte.

Marketing alimentaire : l’éthique des acteurs au cœur d’un colloque

L’IREMAS (Institut pour la Recherche en Marketing de l’Alimentation Santé) et l’Institut Polytechnique LaSalle Beauvais organisent pour la première fois ensemble un colloque sur le thème suivant : « Marketing alimentaire et éthique aujourd’hui».

Le colloque, qui rassemblera des intervenants issus du monde académique ou professionnel, abordera 4 grandes problématiques :

• 1ère session : des principes éthiques à leur mise en œuvre : approches réalistes ;

• 2ème session : marketing alimentaire et éthique dans les pays émergents ;

• 3ème session : marketing alimentaire, éthique et consommateurs dans les pays matures ;

• 4ème session : un marketing éthique en actions.

François Guillon, Président de l’IREMAS et Enseignant-Chercheur de la Chaire Marketing alimentaire et Ethique à LaSalle Beauvais, évoque la genèse de cette conférence.

« L’idée nous est venue dans la foulée de notre 3ème colloque IREMAS, qui portait sur la « cacophonie alimentaire ». Nous nous sommes rendus compte que la réglementation (règlement communautaire n° 1924/2006) était insuffisante pour encadrer les pratiques dans le marketing alimentaire.

Le comportement éthique des acteurs du marché (industriels, distributeurs et communicants) nous a alors paru une thématique intéressante. D’où ce thème du « Marketing alimentaire et éthique aujourd’hui ».